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TEST

Nightshade

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
En mai 2003, Sega redonnait vie à l'une de ses séries légendaires : Shinobi. Ce titre sorti sur PS2 n'a pas vraiment rencontré le succès escompté, la faute à un gameplay assez particulier destiné aux tru3 h4rdc0re g4m3rz. Moins d'un an plus tard, Sega tente le pari de donner une suite à ce titre : Nightshade, c'est son nom, et c'est lui qui passe aujourd'hui en test entre mes grosses paluches.

Un jeu à l'ancienne


Nightshade ne déroge pas vraiment aux règles imposées par son prédécesseur : progresser à travers des niveaux, en affrontant des hordes d'ennemis qui n'ont visiblement pas l'air d'avoir inventé l'eau chaude. Dit comme ça, ça a l'air on ne peut plus primaire. En fait, la richesse du gameplay provient du fait que, pour faire péter le high-score, objectif suprême du jeu, vous devrez être en permanence en mouvement, afin de tuer vos adversaires les uns après les autres, sans temps mort. Pour cela, Hibana, l'héroïne de Nightshade, possède une palette de mouvement assez complète, lui permettant de sprinter d'un ennemi à l'autre, de passer dans le dos de ses adversaires, de faire sauter leur bouclier, de courir sur les murs.... Et j'en oublie. Un temps d'adaptation assez important sera néanmoins nécessaire pour vous familiariser avec toutes ces commandes, et surtout pour savoir les placer au bon moment dans un combat.



Un jeu sans charisme


Malheureusement, en plus de proposer un gameplay qui rebutera la plupart des joueurs, Nightshade n'a même pas pour lui de proposer une ambiance du tonnerre. Ainsi, Hibana n'a clairement pas la classe de Hotsuma, le héros à la longue écharpe rouge de Shinobi version PS2. Celle-ci est une sorte de ninja bardé de tout un attirail à la pointe de la technologie. De plus, elle se balade dans des environnements urbains des plus classiques (immeubles, égouts, rames de métro...), bien loin de ce que l'on serait en droit d'attendre d'un jeu mettant en scène ces mythiques combattants que sont les ninjas. Aussi, on se contente de progresser mollement à travers les niveaux, sans réellement savoir ce que l'on fait là, en se bornant à éliminer les vagues d'ennemis les unes après les autres, jusqu'à l'affrontement avec le boss. Pas franchement folichon.



Un jeu... pas très beau


Pour finir d'enfoncer Nightshade, parlons un peu de sa réalisation. Les graphismes sont tout bonnements indignes d'un jeu de 2004. Les décors sont pauvres, vraiment avares en détail, les personnages ne sont pas très finement modélisés ni animés (Hibana a eu heureusement droit à un traitement de faveur), et l'aliasing m'a fait pleurer au bout de trois minutes de jeu. Au niveau de la bande son, rien de grandiose non plus : les musiques fleurent bon la MegaDrive, et les bruitages sont on ne peut plus répétitifs, avec trois vannes qui passent en boucle lorsque vous dégommez une série d'adversaires. En revanche, entre chaque niveau, des scènes cinématiques plutôt réussies feront avancer l'histoire. Maigre consolation.

Ce n'est rien de dire que je n'ai pas accroché à ce Nightshade. La réalisation, le gameplay, tout semble fait pour rebuter le joueur. Et pourtant, l'amateur de challenge relevé trouvera ici à qui parler, pour peu qu'il arrive à dompter la bête. Les vraies brutes du paddle prendront un plaisir certain à enchaîner les vagues d'adversaires sans jamais s'arrêter afin de voir leur nom s'afficher en haut du tableau de high-score. Les moins doués (comme moi) ne verront qu'un jeu terne, au gameplay rébarbatif. Ils remettront donc le CD dans sa boîte, et s'en retourneront sur Devil May Cry.

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