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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Just Cause 2

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Ce n'est pas sans une certaine appréhension que nous nous sommes rendus dans les locaux parisiens de Square-Enix pour assister à une présentation de Just Cause 2 : en entrant dans le bâtiment, on se voyait déjà accueillis par quelques éphèbes métrosexuels aux cheveux blonds mi-longs ou bien dévorés par une meute de chocobos sauvages. Mais il n'en est finalement rien, et c'est au milieu de statues grandeur nature de l'Agent 47 ou de Lara Croft qui auraient fait le bonheur de toof que nous avons déambulé avant de nous poser dans un confortable canapé face à une grosse télé pour découvrir le nouveau et prometteur jeu sandbox d'Avalanche Studios.
Just Cause 2 vous place une nouvelle fois dans les bottes de Rico Rodriguez, agent de l'Agence, lancé à la poursuite de son ancien mentor ayant visiblement décidé de changer de camp. Alors qu'il survole l'île de Panau, son hélicoptère se fait prendre pour cible par l'armée du dictateur local, et notre héros s'éjecte de l'appareil à la poursuite de cartes tombées de l'hélicoptère. Il atterrit sur une petite montagne enneigée, l'un des nombreux environnements du gigantesque archipel (1024 km², soit près de 30 fois la surface de l'aire de jeu de GTA San Andreas, nous a-t-on dit). Totalement désarmé, Rico va devoir investir une base ennemie et éliminer dans un premier temps tout importun lui barrant le passage au moyen de son grappin à tout faire. Cet accessoire bien utile permet de s'agripper à peu près partout, de suspendre les ennemis au décor ou à des barils explosifs, de les attraper de loin pour les faire tomber... Il y a de quoi faire et de quoi s'amuser, mais heureusement on mettra bien vite la main sur des flingues dignes de ce nom, pour tuer tout ce qui bouge avec un peu plus d'efficacité. Les ennemis ne nous ont pas paru bien malin et si certains tentent de se planquer derrière un élément du décor pour échapper à votre feu vengeur, la plupart restent dressés fièrement devant vous, n'attendant que vous ne les cribliez de balles. Ils compensent néanmoins cette apparente déficience intellectuelle par un certain surnombre, et Rico devra se montrer efficace si il ne veut pas mordre la poussière. La jauge de vie se vide rapidement, et si vous trouvez un coin où vous planquer, elle ne se remplira qu'à hauteur de 50%, vous obligeant à chercher des trousses de soin pour vous refaire une santé.




Une fois cette mission d'introduction terminée, on saute directement (pour les besoins de la présentation) à la seconde mission du jeu, qui demandera à Rico d'aller chercher un indic parti se soûler et claquer son fric dans un gigantesque casino planqué dans la jungle. Après une petite escalade, facilitée par le grappin à tout faire, Rico se retrouve au sommet du bâtiment et commence à faire le ménage parmi les troupes ennemies quand se pointent deux hélicoptères visiblement animés d'intentions belliqueuses. Plutôt limité côté armes de destruction massive, Rico se lance dans une opération d'"hélico-jacking" en s'accrochant au véhicule d'un coup de grappin, en butant le canonnier et en jetant dans le vide le pilote. Une fois aux commandes de l'appareil, Rico joue la sécurité et dégomme le second hélicoptère à grands coups de mitrailleuse lourde, même si rien ne l'aurait empêché de sauter en vol et de s'accrocher au second hélico comme décrit plus haut. Après ce petit intermède aérien, retour sur le toit du casino pour aller prêter main forte à l'indic qui se retrouve coincé sous le feu ennemi. Après une petite cinématique, où l'on voit Rico descendre du casino à sa manière (comprendre "en se jetant dans le vide" plutôt que "en empruntant les escaliers") avec son nouvel ami, une folle course-poursuite s'engage avec des dizaines de véhicules de l'armée lancés à vos trousses. L'indic au volant, Rico se retrouve à faire office de tourelle vivante, tout rivé qu'il est sur le toit de la voiture. Cette séquence explosive sera l'occasion d'admirer la gestion des dégâts sur les véhicules, ceux-ci étant plutôt bien gérés : les voitures se déforment de manière tout à fait correcte et s'envolent dans des tonneaux un poil exagérés mais ô combien spectaculaires quand on leur tire dans les pneus avant de finir dans une jolie explosion.




Puisqu'on aborde la partie technique, poursuivons dans cette voie. Graphiquement, le jeu signe un véritable tour de force en proposant un environnement gigantesque et très travaillé s'étendant à perte de vue, et ce sans que le framerate ne semble en souffrir. Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à crouler sous des millions de petits détails comme dans GTA IV, et les infimes portions de l'archipel que nous avons pu apercevoir semblent assez peu peuplées par rapport au titre de Rockstar, mais Just Cause 2 n'en reste pas moins impressionnant de par son immensité mais également par la variété des environnements proposés : jungle tropicale, désert, montagne enneigée, grande agglomération, petits villages, zones marécageuses... Cette diversité n'est peut-être pas très réaliste, mais le jeu se voulant être un gros défouloir, on appréciera de ne pas évoluer en permanence dans les mêmes décors comme c'était le cas pour le premier Just Cause. On appréciera également la multitude de petits effets visuels qui viennent renforcer le plaisir, avec par exemple le vent qui soulèvera des bourrasques de neige dans la montagne. On saluera également le travail effectué sur l'animation de Rico, puisque celui-ci s'est enfin débarrassé du balai dans le fondement qu'il avait dans le premier épisode de ses aventures et évolue désormais avec beaucoup plus de naturel.

Enfin, terminons par quelques chiffres. On l'a dit, l'archipel s'étend sur 1024 km². Sur cette surface sont planqués une cinquantaine de colonels de l'armée locale, qu'il faudra trouver et abattre. A priori, ça ne sert à rien à part pour les fous furieux amateurs de jeux bouclés à 100%, et puis ça reste plus sympa que de tuer les pigeons dans GTA IV. Le jeu comprend plus d'une centaine de véhicules différents (à deux ou quatre roues, plus des bateaux, hélicoptères et avions). Le jeu propose un gros tas de statistiques : nombre de gens tués bien sûr, mais surtout de quelle manière, cascades réalisées, missions accomplies (que ce soit les missions de l'Agence, qui font avancer le scénario, ou les missions annexes des différentes factions qui peuplent l'archipel), et j'en passe. Les factions sont au nombre de trois, et un système de réputation sera de la partie, le fait de trop bosser avec l'une pouvant vous faire mal voir par une autre. On notera aussi qu'un système de marché noir sera de la partie, dont le catalogue s'enrichira au fur et à mesure de votre progression dans l'aventure, et qui permettra de se faire livrer de l'équipement ou des véhicules à n'importe quel moment. Il sera également possible de dénicher des caisses d'amélioration pour votre arsenal ou vos véhicules, planquées un peu partout sur la map.




Ce premier contact (avec les yeux uniquement, malheureusement) avec Just Cause 2 a donc été plus qu'enthousiasmant. Le jeu est une vraie réussite technique et semble beaucoup plus fignolé que son prédécesseur ou même qu'un Mercenaries 2 (ok, ce n'est pas très dur non plus). Le gameplay semble plutôt riche, et il ne reste plus qu'a espérer que les missions sauront se montrer assez variées pour tenir le joueur en haleine durant les dizaines d'heures de durée de vie qu'on nous promet.

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