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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Doritest : House of the Dying Sun

Fougère par Fougère,  email  @JeSuisUneFouger
Support : PC
House of the Dying Sun, anciennement appelé Enemy Starfighter, est disponible en accès anticipé. C’est l’occasion pour Factor de faire une preview complètement objective à propos du jeu. Le fait que _Max_ soit responsable de l’audio (et qu'il menace de faire imploser le site) n’aura rien à voir avec l’avis développé ici.
Le jeu vous permet d’incarner un pilote de chasseur spatial, en quête de vengeance. A travers une série de 14 missions, vous allez traquer votre proie à travers la galaxie, tout en débloquant de nouveaux équipements pour vous et les alliés que vous rallierez à votre cause en chemin. Chaque mission dispose d’objectifs primaires et secondaires, ainsi que 3 modes de difficulté. La campagne se finit en 3-4 heures en mode facile, ce qui est affreusement court tellement c’est bien.



Le gameplay est surement l’élément du jeu ayant demandé le plus de travail à son développeur, car tout le reste va s’articuler autour. Vous disposez donc d’un chasseur, un vaisseau petit, rapide et maniable. Vous allez devoir affronter toute une gamme d’adversaires, qui seront souvent plus gros et mieux armés que vous. Votre arsenal se compose d’une gatling, qui découpe le blindage, de missiles à tête chercheuse, qui explosent les boucliers, et d’une mini-nuke, très utile contre les gros méchants. Votre vaisseau est extrêmement maniable, peut faire de fortes accélérations et garder une trajectoire tout en pivotant dans tous les sens. Ce système de jeu, beaucoup plus orienté arcade que réaliste, permet des dog fight très intenses, millimétrés, ou vous devez rester concentré si vous ne voulez pas faire une erreur fatale.

Ce gameplay aux petits oignons est ensuite exploité à merveille par les missions faites main de la campagne. Chaque affrontement possède plusieurs objectifs, qui rapporteront des points. Et vous allez devoir les mériter. Chacune des missions propose un environnement unique, avec des ennemis déjà en place et des évènements scriptés qui vont se déclencher plus le temps passe. Cet enchainement rend les batailles dynamiques et nerveuses, où vous devez garder un œil partout à la fois si vous voulez vous en sortir. Heureusement, une vue tactique va vous permettre de prendre du recul, réfléchir à votre prochaine action et donner des ordres au reste de votre flotte. Flotte que vous constituez à mesure que vous progressez dans la campagne et qui est contrôlée par l’IA pendant les combats.



Le dernier aspect du jeu concerne la customisation de votre flotte. A la fin du jeu, vous serez à la tête de 3 chasseurs, 3 frégates et un croiseur. Chaque type de vaisseaux possède 2 emplacements de modules, que vous pouvez acheter avec les points gagnés à la fin de chaque mission. Les moins cher se contentent de booster vos capacités, les plus chers permettent à vos chasseurs de faire de mini-sauts warp pendant les combats. Une des bonnes surprises du jeu, c’est que ces améliorations ne servent pas qu’à diversifier votre gameplay, mais ont un impact direct sur le comportement des vaisseaux de votre flotte. Un fois vos chasseurs équipés du moteur à mini-saut warp, ceux contrôlés par l’IA iront allégrement faire du hit-and-run sur les cibles les plus éloignés, sans que vous ayez à le demander.

Un dernier mot sur les graphismes et le son. La DA est de toute beauté, et le côté minimaliste colle parfaitement avec le reste du jeu, que ce soit dans la modélisation des vaisseaux ou de l’environnement. Comme quoi il n’y a pas besoin d’avoir des lumières qui clignotent et des gros lasers pour faire un beau jeu dans l’espace. Le son enfin, est vraiment très bien intégré au jeu. Le bruit de la gatling ou des explosions sont assourdis, les messages audio de votre flotte sont nets et précis, et ne vont pas vous distraire au milieu d’une manoeuvre particulièrement périlleuse, le moteur ronronne dans le fond, toute l’ambiance sonore aide à vous plonger dans la peau du pilote. J’imagine qu’en VR, l’effet doit être encore plus saisissant.
Finalement, le plus gros défaut de House of the Dying Sun, c’est sa durée de vie. Le jeu est vraiment court, et même si la transition d’un système de mission générée aléatoirement à une campagne fixe a amélioré le jeu, on ne peut que regretter de ne pas en avoir plus.
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