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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Blur

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Cette semaine, nous avons été chaleureusement conviés dans les locaux d'Activision en banlieue parisienne pour nous essayer à une version quasi-définitive de Blur, le nouveau jeu de courses très coloré des anglais de Bizarre Creations.
Cette rapide prise en mains à été l'occasion pour nous de découvrir enfin le mode solo du jeu. La carrière comprendra 35 épreuves. Durant celles-ci, vous aurez à accomplir des objectifs (de position pour les courses classiques, de temps pour les Time attack, de nombre de voitures détruites pour le mode Destruction...) qui, en fonction de votre réussite, vous récompenseront d'un certain nombre de feux : terminez troisième et vous aurez trois feux, terminez premier et vous en aurez cinq. Ces feux vous permettront de débloquer les catégories suivantes pour accéder à de nouvelles épreuves.



En parallèle à cette progression, il vous faudra amasser un nombre toujours plus grand de fans, ceux-ci vous servant à débloquer principalement de nouvelles voitures, mais également de nouveaux objets (pour la personnalisation de votre carrosse, par exemple). Pour faire grimper le compteur de fans, il vous faudra conduire avec style (en faisant de longs dérapages par exemple), remporter le challenge de fan propre à chaque course (comme passer un nombre de portes en un temps limité), ou dégommer vos adversaires.

Car ce qui différencie Blur d'un PGR par exemple, c'est bien la présence de power-ups que vous pourrez ramasser sur le circuit. Ceux-ci iront de la mine à laisser trainer derrière vous au tir puissant ciblé sur l'adversaire qui vous précède en passant par le bouclier ou la réparation pour vous refaire une santé. Du coup, on comprend bien vite qu'il ne faudra pas chercher la moindre once de réalisme ici mais plutôt le fun immédiat avec une jouabilité très simple à appréhender ; il y a quand même plusieurs catégories de véhicules, certains étant plus résistants, d'autres plus rapides, d'autres ayant tendance à plus chasser du cul dans les virages.

Un autre élément qui différencie Blur des autres jeux de courses, c'est le nombre de voitures sur la piste. Là où la plupart des titres proposent des courses à quatre, six ou huit, ici, ce sont des courses pouvant accueillir jusqu'à vingt participants auxquelles vous pourrez prendre part. Autant dire que tout ceci tourne bien vite à la foire d'empoigne, les power-ups fusant dans tous les sens et déclenchant de joyeuses explosions de couleurs qui viendront égayer un jeu qui serait sans ça assez terne et sombre.



Graphiquement d'ailleurs, le jeu s'est vraiment bien amélioré au fil du temps. Heureusement, pourra-t-on dire, car même si Blur est encore bien loin de l'excellence visuelle que proposait PGR4 en son temps, il reste plutôt plaisant à regarder, avec des voitures correctement modélisées qui se dégraderont durant les courses et des effets de lumière à s'en griller la rétine. Les tracés en eux-mêmes sont assez sobres et ne croulent pas sous les détails pour que le tout reste un minimum lisible. Lisible, mais surtout fluide, car à aucun moment on n'a pu prendre le framerate en défaut, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour un jeu aussi nerveux.

Mais finalement, le gros morceau du jeu est bien son mode multijoueur, et de ce côté-là Bizarre a vraiment mis les petits plats dans les grands. Jeu en ligne ou en LAN jusqu'à vingt ou en écran splitté jusqu'à quatre (prévoyez un très gros écran dans ce cas pour arriver à voir quelque chose), possibilité d'envoyer son temps à d'autres joueurs sous la forme d'un défi, innombrables possibilités de personnalisation des courses (tracé, nombre de tours, présence ou non de tous ou certains power-ups, réapparition ou non après un crash...), progression permettant de débloquer de nouveaux véhicules mais également de nouveaux perks pour personnaliser votre style de jeu... Pas de risque de faire toujours la même chose, donc, même si pour le coup le nombre de tracés nous a semblé un poil faiblard.



Cette courte prise en main nous a plutôt rassurés quant au potentiel du nouveau jeu de Bizarre, qui n'a pendant très longtemps pas réussi à vraiment nous emballer. Le principe n'est en rien novateur et se contente d'appliquer la recette de Mario Kart ou WipEout à un univers réaliste, mais la simplicité de prise en mains et le fun immédiat qui découle de ces courses explosives devrait assurer au jeu une certain popularité en multijoueur. Il ne reste plus qu'à espérer que Bizarre continuera d'étoffer son jeu avec le temps pour ne pas lasser les joueurs - avec Activision derrière, on ne se fait pas trop de soucis à ce niveau et on commence déjà à se préparer à accueillir du DLC à ne plus savoir qu'en faire.
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