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Runaway

Joule par Joule,  email  @j0ule  
Sevré. Frustré. En manque. Voilà comment l’on pourrait qualifier un fan de jeux d’aventures old school depuis un bon petit moment déjà. Il y a bien les Myst et consorts, mais pour les nostalgiques des Day of the Tentacle et Monkey Island, c’est le néant. Pendulo Studios et Focus arrivent à la rescousse avec Runaway, qui a pris la bonne résolution de remettre ce style au goût du jour.

Le bon, la pute et les truands


Runaway propose d’incarner Brian Basco, un brave étudiant qui renverse en voiture une jolie brune au décolleté généreux nommée Gina. Le voilà embarqué dans une aventure rocambolesque qui le mènera de l’hôpital de New York jusque dans le désert de l’Arizona avec la mafia aux trousses. La trame est marrante, les personnages hauts en couleur (on pense notamment aux Drag Queens du désert, le Rastaman ou Willy le truand du dimanche) et les dialogues pas piqués des vers. D’ailleurs, Focus a permis un excellent travail de traduction, réalisé par Words of Magic, avec des doublages convaincants et apportant souvent des bribes d’indices bienvenues.



C’est dans les vieilles marmites…


Pas de dépaysement ici. Runaway reprend les bons ingrédients qui ont déjà fait leurs preuves par le passé. Une jouabilité à la portée de tous avec la souris et ses deux boutons (clic droit pour changer d'action, et gauche pour en effectuer une), et une gestion d’inventaire très simple avec des combinaisons et utilisations d’objet tout ce qu’il y a de plus classique. Mention spéciale au double clic qui permet de quitter une pièce sur le champ, sans passer par la case animation redondante.



Ca cartoone


Graphiquement, le jeu dans son style particulier est un modèle du genre. Les personnages en 3D ont un style cartoon vraiment sympa et disposent d’animations loufoques qui rendent le jeu vivant et cohérent. Le tout se fond dans des décors fixes de toute beauté, à tel point que l’on se croirait dans un dessin animé interactif. Les scènes ciné sont un peu en retrait par rapport à l’ensemble, mais restent tout de même de bonne qualité.



Cerveau lent


Mais un jeu d’aventure se juge par ses énigmes et par la quantité de matière grise dont il faut user pour en venir à bout. Si l’aventure se révèle être assez courte, elle propose des challenges de raisonnement plutôt corsés, à la limite parfois du sadisme. Quelques trucs sont un peu rageants, comme par exemple un dialogue anodin qui va faire apparaître dans une autre salle un objet qui n’y était pas sans aucune raison apparente. D’autres sont très farfelus, mais on se dit souvent : « Bon sang, mais c’est bien sûr ». Une fois que l’on s’est pris dans la logique des développeurs, il est difficile de décrocher de Runaway avant d’en voir le bout. On enrage, on jubile, on sourit et finalement, c’est tout ce qu’on demande.

S’il ne marquera pas d’une pierre blanche l’histoire des jeux vidéo de par sa durée de vie et de son manque d’originalité, Runaway se révèle être un excellent divertissement. Les amateurs d’aventure old school passeront un très bon moment à se tarabiscoter devant l’écran… comme au bon vieux temps.

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