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Test de l'extrême : The Precursors
Skizomeuh
 Rédacteur Premium 
Admin 8015 msgs
Un jeu hybride qui reprendrait du FPS, la possibilité de voyager dans l'espace et pouvoir visiter/atterrir sur n'importe quelle planète, et une dimension RPGesque avec un personnage évolutif et qu'on pourrait customiser comme on veut... Autant dire que c'est mon fantasme vidéoludique depuis des années, depuis mon premier contact avec Mercenary sur Atari ST même !

Le genre de truc qu'on imagine largement faisable avec la puissance de nos machines actuelles, mais qu'on sait voué à ne rester qu'un fantasme vu qu'aucun gros studio ou éditeur n'a eu / n'aura les cojones d'un tel projet pourtant à leur portée. Non, c'est le genre de défi que personne ne se lance... Personne ? Pas tout à fait car étrangement c'est souvent de la scène indie ou des développeurs des pays de l'Est que surgit de temps à autre d'aussi grandes prises de risque. Et pour le coup c'est un des représentants de cette deuxième catégorie qui a tenté l'impossible, développer un Elite-like à la sauce FPS-RPG : les russes de Deep Shadows, déjà responsables de Boiling Point et sa suite.

Bon je vous l'accorde ça ne part vraiment pas sur les meilleures auspices tant le résultat de BP était loin d'être élogieux (quoique le jeu avait ses qualités mais c'est un autre débat) et que le jeu n'est finalement sorti - pour l'heure - qu'en Russie, et donc dans l'anonymat le plus total, un 4 décembre 2009... Le jour de mon anniversaire comme par hasard !

The Precursors, tel est son nom, s'est malgré tout vu joindre les efforts d'une communauté de joueurs trop avides de tester l'ovni et qui ont traduit presqu'intégralement le jeu en anglais, hors doublage (faut pas déconner non plus).

Peu importe le résultat final, je ne pouvais résister à la tentation de le tester, d'en avoir le coeur net. Armé d'une impatience fébrile, d'un gros paquet de tolérance connaissant le niveau du studio et l'envergure du concept je me suis lancé dans l'univers de The Precursors...

Premier contact avec le menu principal, je règle rapidement les options graphiques, je passe en revue les bindings (tiens y a pas de touche saut !) et je lance une partie en mode normal. Le jeu s'ouvre sur une séquence où une navette s'écrase sur une planète bigarrée qui ne dépayserait pas un Naavi mais pour le moins hostile que ne renierait pas un arachnide de Klendathu.

De l'épave s'extirpent 2 soldats qui commencent à s'engeuler dans la langue de Michel Strogoff. Je flippe : pas de sous-titre et je n'ai pas vu d'option dans le menu principal. Les 2 compères s'aventurent un peu en défouraillant quelques bestioles et en viennent à sauver un 3ème larron pas vêtu comme eux et aussi expressif qu'une sole. J'en conclus rapidement que ça sera moi... Malheureusement.

Ça y est, je prends le contrôle de mon avatar et reçois mon premier objectif, explorer la zone. Le feeling FPS est basique tendance bof, on a connu mieux et on a connu bien pire. L'ironsight met un certain temps à venir, les 2/3 bestioles encaissent les balles pour exploser en petits gibs bien laids. L'espèce de Pandora sur lequel je me trouve s'annonce pas très jolie et très linéaire mais bon considérons que ça n'est que le tutorial. Rapidement je me retrouve nez à nez avec mes premiers ennemis humanoïdes, et j'encaisse mes premiers dégâts. Constatation : les dégâts sont localisés sur ma petite personne (et les ennemis semble-t-il) une blessure aux bras entrainant une perte de précision, aux jambes une perte d'agilité, la vie descend vite, il n'y a pas d'auto-heal et les 2 pauvres seringues dont je dispose ne me garderont pas en vie très longtemps. Leur descriptif m'indique également qu'il y a un risque, faible cela dit, d'une accoutumance néfaste si j'en abuse. Ajouté au fait que les adversaires ont une IA bien basique mais encaissent bien et font mal, Precursors est un jeu où il ne faudra pas forcément jouer bourrin. Après une rencontre avec un mecha bien trop statique et expédié en de 3 roquettes, le tutoriel s'achève sur un évènement bizarre...

La cinématique plutôt laide qui s'en suit nous informe que nous allons incarner Treece, jeune recrue de l'armée chez qui on détecte rapidement une faculté assez étrange, tellement étrange que pour la peine Treece se retrouvera affecté sur Goldin, jolie planète désertique située au fin fond à droite du trou du cul de l'espace. Ce qui tombe pas si mal vu que feu son père y a vécu et qu'il semble y avoir quelques contacts.

Débarqué sur le spatioport, j'avance dans cet espèce de Mos Esley remplit de NPC et reçois rapidement un message audio d'une fille à aller voir et discute avec 2/3 NPC pour glaner des infos sur le contexte local et une quête secondaire. J'en conclu que mon premier voyage interstellaire n'est pas pour tout de suite... J'en conclu aussi que graphiquement il ne faudra pas s'attendre à grand chose de Precursors : c'est pas bien beau, c'est carré, les textures sont peu détaillées, à peine rehaussées de quelques normalmaps de-ci delà et pâtissent d'un retard dans l'affichage pire que l'UE3. On a du mal à croire que le moteur gère les Shader Models 3.0. Cela dit le spatioport est assez vivant et certains NPC sont même pas trop mal modélisés mais c'est pas le cas de tous, et surtout on passe des intérieurs aux extérieurs de la ville, et même au delà la map englobant une vaste contrée désertique avec son lot de campements, villages et installations minières, le tout sans temps de chargement, c'est appréciable. Rapidement mon carnet de quêtes secondaires se remplit en discutant avec les divers NPC : récupérer un buggy volé, retrouver un composant de vaisseau laissé sur le site d'un crash, réduire la menace de la faune locale, placarder des avis de recherches dans des endroits éloignés de la ville... Ajoutons à cela les containers, coffres pour les et objets traînants un peu partout, il y a de quoi s'occuper et se faire rapidement du pez finalement dans ce bled paumé, et de quoi faire évoluer le perso aussi.

Car oui, on a vu les composantes FPS et aventure du jeu, il y a aussi une composante RPG plus forte qu'il n'y paraît : d'abord notre personnage évolue au gré des XP reçus par les quêtes donnant l'accès à des perks qu'on pourra déverrouiller (améliorations physiques, hacking, lockpicking, technologie, mécanique, etc...), mais il est aussi sujet à plusieurs influences comme le poids maximal qu'il peut transporter, plusieurs formes d'addiction, des dégâts localisés comme décrit plus haut, et sa réputation auprès des différentes factions qui composent l'univers du jeu (pas loin d'une dizaine). Ensuite on a une assez grande latitude sur la customisation de nos armes : on peut acheter des modules pour améliorer (à condition d'avoir le perk associé) le magasin, la portée, la précision ou la rapidité des armes, sachant qu'en plus plusieurs types de munition sont disponibles. Les armes d'ailleurs qui s'annoncent aussi très variées : à énergie, à munition, alien (organiques comme dans Prey)...

Côté véhicules, j'ai donc pu conduire un buggy : comme prévu malheureusement la conduite et la physique n'ont rien d'extraordinaire mais la prise en main est simple. Il est à noter que le véhicule consomme (lentement) de l'essence et donc qu'il faudra remplir le réservoir à terme, et dispose d'un compartiment où on peut entreposer des objets (pratique s'il y a des tonnes de loot à ramener). A noter que dans les options du jeu on peut choisir entre un comportement "arcade" ou "simulation". Je n'ai pas encore essayé le 2ème.

Me voilà donc parti à l'assaut de mes premières quêtes secondaires. Autant dire qu'il va falloir la jouer profil bas en dehors de la ville : tirer sur la faune locale provoque son agressivité et on baisse directe dans l'estime de la faction des chasseurs qui finiront par tirer à vue. Les bandits, que j'ai rencontré par pack de 3 max, sont pas en reste vu qu'ils hésitent pas à spammer de grenades et se cachent régulièrement derrière leur champs de force. La lenteur de Treece n'aidant pas vraiment à rentrer dans le lard efficacement. Alors en plus quand des espèces de trolls géants capables de retourner un buggy d'un simple coup de patte se joignent à la fête autant dire que la mort vient souvent et que sauvegarder avant toute excursion est fortement recommandé, d'autant qu'il n'y a ni autoheal, ni sauvegardes automatiques.

J'ai encore beaucoup de choses à faire avant d'aller découvrir ce que recèle l'espace et les autres planètes, mais toujours est-il que pour l'heure, j'en conclue que c'est un jeu bourré de défauts techniques et artistiques mais qui a le mérite de tenter d'aller au bout de son concept. Pour donner un ordre d'idée je mettrais Boiling Point face à Far Cry 2 : le premier propose un jeu riche mais gauche et maladroit dans son exécution, là où le deuxième offre un jeu certes mieux réussi techniquement et visuellement mais terriblement vide de tout la substance qu'on a pu nous faire miroiter au final.

Ah... Si seulement un studio plus talentueux, plus riche et soutenu par un éditeur un tant soit peu téméraire se mettait à ne serait-ce que caler le concept et les mécanismes de gameplay tout en les peaufinant et en améliorant la technique et l'esthétique... Mais avec des si on referait le monde comme on dit.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6515 msgs
C'est également mon gros fantasme vidéoludique, j'avais bien aimé Boiling point mais c'est parce qu'on pouvait massacrer du communiste en masse, tuer des bestioles vertes ou des talibans ne me fait pas du tout rêver.
C'est pourquoi je n'ai pas cherché à jouer à The precursors.
La comparaison boiling/farcry 2 est très pertinente.

Je vais passer mon tour sur Precursors et j'attends comme toi une simu spatiale avec du fps, ça arrivera forcément un jour, j'espère juste qu'il n'y aura pas d'E.T quand ça arrivera.
 
Tonolito
'tention j esui bourrré
Membre 1269 msgs
ARf boiling point... je dois avoir la boite quelque part. j'avais vraiment apprécie ce jeu( les ballades en canoë, le massacre des miliciens aborrigenes et des perroquets.. )Que de liberté et de bug! Un jeu avec un très fort capital sympathie.
 
Test de l'extrême : The Precursors
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