Doctor Strange (2016) :

Ca change un peu des Marvel habituels, enfin, vous me direz, ce n'est pas très difficile. Dommage qu'on se tape une énième origin story avec une resucée de Tony Stark. Dommage aussi que les passages dans des dimensions altérées se résument souvent à des mecs qui font que courir et s'échanger quelques coups. Il y avait tellement mieux à faire.

Pis évidemment comme dans tous les films avec des pouvoirs qui crèvent le plafond c'est relativement incohérent (les mecs qui se font virer dans le désert etc. et qui se retéléportent pas immédiatement).

C'était pas mauvais parce qu'un peu rafraîchissant, mais ce sera vite oublié.

hohun a écrit :

Pis évidemment comme dans tous les films avec des pouvoirs qui crèvent le plafond c'est relativement incohérent (les mecs qui se font virer dans le désert etc. et qui se retéléportent pas immédiatement).

Elle a plus son anneau de teleportation et c'est pour ca que plus tard a Hong Kong tu vois les mechants arriver depuis le desert; ils sont alles la chercher.

Pas facile de mettre des balises spoiles, c'est fatiguant.

J'ai pas mis les spoilers parce que ça n'a absolument aucune importance dans l'intrigue.

@Temujin : autant pour moi, j'ai dû me perdre mon esprit dans les bastons épileptiques :)

Il faut bien se mettre dans la tête que parfois, mêmes les choses sans importances sont agréables à découvrir par soit même.
D'autant plus que nous n'avons, les uns et les autres, pas la même conception de ce qui est important ou non.


Bon moi perso dr strange je le mets aux côtés de la littérature médiocre pour ado, donc je m'en fous un peu du film, mais ça fait toujours chié d'avoir un spoil et qu'un autre explique les tenants et les aboutissants de celui ci juste après.

Vu Doctor Strange : Ca change un peu de la soupe Marvel mais ça n’atteint quand même pas des sommets. Sauf peut-être le passage dans l'Himalaya. Jean Blaguin, humoriste. La fin m'a passablement gonflé. Même s'il ne faut surtout pas s'amuser à chercher la moindre cohérence dans un Marvel je trouve qu'on se fout un peu de notre gueule quand le Docteur se débardasse de la menace cosmique ultime Dormammu Himself d'un claquement de doigt en l'enfermant dans une boucle. Y avait franchement mieux à faire. Tout comme dit plus haut concernant l’appréhension de l'astral.

Vu Star Trek Beyond : Etrangement, ou pas, j'ai pris beaucoup plus de plaisir à regarder ce film que le dernier Star Wars. J'ai aimé la façon dont est traitée l'évolution de mentalité de Kirk depuis le premier volet. Et ils m'ont fait rêver avec la citadelle.

Valerian Trailer.

Imperium
Harry Potter va s'infiltrer chez les suprémacistes blancs.
C'est assez convenu, très peu choquant, ça manque d'originalité ou d'identité. Sans etre mauvais non plus.
Y'a pas de climax, on arrive pas avoir d'empathie pour qui que ce soit alors que c'est visiblement le thème principal et la volonté première du film... Oups ¯\_(ツ)_/¯ et pourtant le film dure pas loin de 2h, mais on a l'impression que tout y est juste effleuré ou survolé. Bref très très peu d'impact. Et Daniel Radcliffe n'a pas de charisme, son jeu est creux. Tobey Maguire a coté : c'est De Niro.

Reste que visionné juste après les élections, ça prend quand même une autre dimension/lecture.

Rematez vous plutot American History X, c'est quand même autre chose, en plus ça vous permettra de voir Edward Norton
avant qu'il ait joué dans 26 merdes, et Edward furlong avant qu'il disparaisse sous son propre poids, tel un trou noir, mais adipeux.

Swiss Army Men, avec Harry Potter est génial par contre, après c'est objectif mais pour moi un film ou y'a des pets et un mec qui a la gaule devant des gosses c'est 20 sur 20.

Betes fantastiques et blablabla

Nul. NUL. NUUUUL. Un enorme cashgrab concu uniquement pour la 3D, sans inspiration et un univers aussi fade que ses personnages. La 3D est super moche d'ailleurs.

Mais le pire dans tout ca c'est la frustration extreme de voir le potentiel d'un enorme film de sorciers en arriere plan. Colin Farell a une classe d'enfer en sorcier/policier hyper puissant, et la trame de l'histoire en second plan, qui place les pions des futurs films, promet un clash au sommet entre Dumbledore jeune et Grindelwald. (avec acteur surprise au casting) Johnny Depp.

Mais alors en attendant, devoir se taper cette bouse insipide c'est dur.

Mommy, j'ai mis un moment à faire le rapprochement de Anne Dorval, mais après c'était mort :)

Billy Lynn's long halftime walk
Je devais prendre l'avion au lieu d'aller écouter un film mais je suis aller dans le mauvais aéroport, au moins j'aurais pu voir le film de mon réalisateur préféré.

Sur le plan technique, on parle de Ang Lee (Tigres et Dragons, life of Pi) , le film a été filmer en 3D avec des cameras 8K a 120 FPS. Même compliment sur l'écriture, adaptée du livre, les dialogues sont savoureux, c'est en tout cas comme ca que j'imagine de jeunes soldats désabusés, soumis a des ordres et situations contradictoires, s'exprimer.

Dommage que je ne sois pas américain, parce que le film ne s'adresse qu'a eux. Billy, jeune puceau de 19 devient un héros de guerre après avoir été a la rescousse de son sergent , pendant la seconde année de l'occupation irakienne. On y voit les ravages du PTSD, l'impossible réhabilitation des soldats dans la vie civile, les tensions d'un conflit encore irréel pour les américains et les engages pour qui les controverses n'ont aucune réalité sur le champ de bataille. Mais surtout: L'exploitation commerciale (le film prend place principalement sur un terrain de football) ecoeurante d'hommes et de femmes qui se font charcuter pour des raisons dont on peut au mieux douter légitimement, la critique envers le cinéma de blockbusters qui veut adapter l'histoire la plus vite possible au prix le plus accessible, les médias poubelles qui veulent du sang mais politiquement correct pour les heures de grande écoute, les capitalistes opportunistes qui veulent nationaliser les ressources d'autres pays, les "nationalistes" qui justifient les pires des décisions avec des arguments bien pires, les gourous qui veulent la promotion de leur religions et surtout l'armée, qui veut de la chair fraiche et sait très bien qu'elle doit mentir présenter l'occupation sous son jour le plus favorable.

C'est des thèmes qui ont encore un sens aux USA mais on (mes amis et moi) se sont accordes pour dire que le propos du film ne nous touchait pas en tant qu'indien, chinoise, amérindien. e

Trop culturellement influencer pour s'adresser a un public qui n'est pas curieux du rapport amour-haine des américains et leurs soldats, le film a un autre défaut. Le manque d'ambiguïté qu'on retrouve dans le livre: Non, tout les soldats ne sont pas des victimes passives d'une société qui ne les comprends plus et les choisir pour une dénonciation politique n'est pas un choix judicieux non plus. L'attitude d'un vétéran envers la guerre est toujours ambiguë, il n'existe aucune réponse simple et définitive a une question qui parle de guerre. Plus que dans n'importe autre film, les nuances sont très importantesquand il s'agit de parler de conflit armé. Je trouve que l'auteur du livre qui n'a aucune expérience militaire se permet de prendre la défense des vétérans d'un ton un peu trop paternaliste pour ne pas être condescendant.

En fait, ce film produit par un civil exploite des vétérans qui n'existent pas est adapter d'un livre écrit par un civil qui prend la défense de vétérans exploites qu'il n'a jamais vu, je pourrais m'amuser a citer les différents degrés d'ironie qu'on retrouve ici et la mais pour le peu qui est dit, il est clair que l'œuvre rate complètement l'objectif recherche et le sabote avec une insulte.

Et ca n'en retire pas l'excellente qualité du film et de son ecriture, ce qui veut dire que ca va servir de gage d'authenticité et que un public avec trop bonne conscience va adopter un message injuste.

La Folle Histoire de Max et Léon, c'était sympathique, a ajouté à la longue liste des comédies françaises correctes, la longue liste qui tient sur le nombre des phalanges d'un doigt. En tout cas c'est un chouette premier essai.

Crusing a écrit :
La Folle Histoire de Max et Léon, c'était sympathique, a ajouté à la longue liste des comédies françaises correctes, la longue liste qui tient sur le nombre des phalanges d'un doigt. En tout cas c'est un chouette premier essai.

Je confirme. Je l'ai vu la semaine dernière et je me suis bien marré (pourtant j'avais un peu peur d'aller voir une comédie française).

FrereT0c a écrit :

Crusing a écrit :
La Folle Histoire de Max et Léon, c'était sympathique, a ajouté à la longue liste des comédies françaises correctes, la longue liste qui tient sur le nombre des phalanges d'un doigt. En tout cas c'est un chouette premier essai.

Je confirme. Je l'ai vu la semaine dernière et je me suis bien marré (pourtant j'avais un peu peur d'aller voir une comédie française).

+1 aussi, vu hier, j'ai pas vu le temps passer ce qui en soit pour un film français et une très bonne critique. Je rejoins Crusing dans "C'est un chouette premier essai".

The Handmaiden
Du grand, très grand Park Chan Wook. J'ai pas été aussi surpris par l'intrigue d'un film depuis longtemps. La première partie nous a laisse sur le cul tellement elle est inattendue. J'aimerais en dire plus mais moins on en sait, plus on l'apprécie.

Mon seul reproche sont les scènes de cul qui m'ont l'air inutilement voyeuriste (quasi-absente du roman) mais en dehors de ca, c'était un bon moment, Park y fout sa petite touche d'humour noire, son sens de l'esthétique et son gout irréprochable en bande-son, exception faite de la violence, quasi-absente cette fois ci. Les acteurs sont foutrement bons dans leur rôles d'escrocs, mention spéciale a l'actrice principale et son mentor. Ils sont succulents.

Si vous aimez les films avec plusieurs niveaux d'intrigues et un peu coquin, prenez un ticket.

Le BGG, le Bon Gros Géant.
Une Bonne Grosse Merde. Ah c'est Steven Spielberg à la réal?
Ouais, ça change rien, j'ai lutté si fort contre le sommeil, et cette gamine insupportable... brrrrrr, j'ai tellement eu envie qu'elle se fasse broyer lentement entre deux molaires d'un géant rouquin.

Oui c'etait tres mauvais... Le dessin anime de 1989 etait bien mieux. Spielberg decidement c'est plus ce que c'etait...

Et à l'opposé de ça on a Kubo and the Two Strings (je comprends la VF du titre obligé, mais elle est HS),
Par Laika Studios (Coraline, Boxtrolls) hybride à mi chemin entre de la 3D et du stop motion quaisi imperceptible, mais beaucoup plus stop motion qu'on pourrait croire, je pense qu'il est important de voir le film en pleine consience de ça et de savoir que ce ne sont pas de bêtes modé de Maya rendues sous Arnold.

Une histoire, un fond, un rythme et une DA bien éloignés des produits disney/pixar/dreamworks/whatever. J'ai trouvé ça vraiment couillu par rapport à la concurrence. Et le thème d’Alzheimer mille fois mieux exploité que dans Finding Dory : le plat réchauffé.
Je regrette ne ne pas l'avoir vu en 3D, les décors maquette doivent tuer en relief.

Sans doute le meilleur long métrage d’animation depuis un bail. Mangez-en!
(l'effet de contraste post BGG doit me rendre un poil enthousiaste)

J'ai beaucoup aime Kubo aussi... Sauf la fin. Le grand pere etait vachement decevant, creativement parlant.