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[Unplugged] 7 Wonders

javierulf par javierulf,  email  @javierulf
 
Tous les spécialistes le disent, passer 24h/24 devant un écran est moyennement bon pour le teint. Mais ce serait dommage de devenir productifs en arrêtant de jouer pour autant, pour vous aider à mettre ce temps à profit, Factor propose sa chronique Unplugged. On y cause jeux de plateaux, de cartes, et autres machins impossibles à télécharger sur Steam.
Ça vous dit de faire un tour dans l’antiquité ? Si oui (et même si non d’ailleurs), précipitez-vous sur 7 Wonders d’Antoine Bauza, édité par Repos Prod. Ce jeu de cartes est fabuleux. Avec l’arrivée de la 4ème extension dans quelques semaines, il nous semble intéressant de donner un coup de projecteur sur l’un des meilleurs jeux de ces dernières années. Ou même de tirer la sonnette d’alarme pour tous les joueurs qui ne l’auraient pas encore acquis !

Au pays des merveilles

Vainqueur du Spiel des Jahres 2011 et autres moulte prix nationaux (Tric Trac d’Or et As d’Or à Cannes notamment) et internationaux, 7 Wonders est un jeu stratégique original et accessible. L’un de ses gros point fort, c’est qu’il est jouable jusqu’à 7 joueurs, logique, le jeu est basé sur les 7 Merveilles du monde Antique après tout. Chaque joueur est à la tête d’une civilisation antique et doit la développer et battre ses adversaires pour dominer le monde (ie : la table du salon).



Le but ultime du jeu est de gagner la partie en ayant plus de points que ses adversaires, classique. Vous aurez devant vous une plaque Merveille, représentant magnifiquement les 7 Merveilles du monde. Faites appel à votre mémoire et souvenez-vous de vos cours d’Histoire : la pyramide de Khéops, les jardins suspendus de Babylone, la statue de Zeus à Olympie, Le temple d'Artémis, à Éphèse, le tombeau de Mausole, à Halicarnasse, le Colosse de Rhodes, et le Phare d'Alexandrie (merci Wikipédia quand même). Les illustrations des cartes sont magnifiques, le dessinateur Miguel Coimbra a réalisé un travail remarquable, allez jeter un œil sur son porfolio. Tout ça pour dire qu’il est préférable de les protéger avec des sleeves, efficaces et en plus vous risquez de vous faire insulter de geek/Monk. Tout à y gagner. 

Civilization 7

7 Wonders se déroule en 3 Âges bien distinct. Chaque joueur (de 3 à 7 donc) reçoit 7 cartes. Il en choisit une, passe son paquet de cartes sur la gauche/droite (sens défini selon l’Âge), puis tout le monde révèle sa carte simultanément, la paie ou non, selon le coût. Vous prenez ensuite en main le paquet de votre voisin et répétez la même opération.
 
Cartes en main, vous avez 3 possibilités avec la carte que vous allez sélectionner : l’acheter et la mettre devant vous face visible pour profiter de son effet à l’instant T ou pour le reste de la partie. La défausser pour 3 PO. La glisser, face cachée (oui c’est mesquin), sous votre plaque Merveille pour construire un étage.

Chaque Merveille dispose de 1 à 4 étages, devant être construits dans l’ordre indiqué, logique, vous imaginez bien que la construction Colosse de Rhodes n’a pas commencé par la tête. Chaque étage débloque des bonus : points, technologies, boucliers, ou habilités spécifiques… Gardez en tête que rien ne vous oblige à construire vos merveilles, certaines étant moins intéressantes que d’autres. Votre stratégie globale (commerce, guerre, sciences…) découlera de la Merveille que vous aurez choisie (ou plutôt tirée au sort si vous voulez pimenter la sélection).


Il y a différentes catégories de cartes (différentes stratégies et façon de scorer) : guerre, commerce, science, civile, ressources, ressources manufacturés et guildes (Âge 3 uniquement). Le coût de chaque carte que vous poserez est indiqué en haut à gauche de la carte, il est soit en ressources, soit en or, soit un mix des 2 (sur des cartes Cities). Le coût de chaque carte augmentera au fur et à mesure des Âges, veillez bien à avoir les ressources nécessaires pour pouvoir vous développer.

Le dessous des cartes

Dans 7 Wonders, vous jouez contre vos voisins de gauche et de droite uniquement, ce sont sur eux que reposent nombre de vos actions. Vous avez par exemple la possibilité d’acheter des ressources à vos voisins ou de leurs en vendre. Ce sera contre eux que vous résoudrez les guerres. A la fin de chaque Âge, vous comparez avec ces voisins le nombre de « boucliers » que vous avez glanés au fur et à mesure des tours, celui qui en a le plus remporte la guerre et selon les Âges récupère +1, +3 ou +5 points. Le perdant lui, perdra constamment 1 point par défaite. La guerre ne vous fait pas perdre beaucoup de point, mais elle peut en faire gagner beaucoup, vigilance donc. Il faut malgré tout garder un œil sur les activités des autres joueurs quand vous jouez a plus que 3, c’est nécessaire pour savoir quelles cartes sont jouées, quelles stratégies sont mises en places. Ça peut vous éviter d’attendre une carte durant tout un tour par exemple. D’ailleurs, certains choix de cartes seront tellement difficiles et frustrants que vous risquez la calvitie par arrachement de cheveux.

Un Âge se termine lorsque vous n’avez plus que 2 cartes en main, la toute dernière carte est défaussée sans récupération des 3PO. A la fin du troisième Âge, faites les comptes (ou installez une appli qui les fera pour vous si vous êtes mauvais en calcul mental, ou juste un flemmard) et c’est alors qu’est désigné le vainqueur.



3 extensions sont en vente dans toutes les bonnes boutiques onlines et offlines. Leader, Cities et le Wonder pack. Le Wonder pack, c’est tout simplement 4 nouvelles Merveilles, c’est cher le bout de carton, mais « indispensable » pour tout joueur régulier. Leaders, vous donne la possibilité de poser un leader avant chaque Âge et de payer son coût, ce leader vous apportera un avantage dans la partie ou au moment du décompte final. Cities, c’est le côté obscur de 7 Wonders, il intègre de nouvelles cartes, souvent puissantes, elles représentent en quelque sorte le marché noir de votre cité. Cette extension instaure d’ailleurs une nouvelle mécanique : les dettes aka points négatifs. Et attention, ce ne sont pas des dettes comme les autres, elles ne sont pas remboursables, donc 1 pion dette = -1 point de victoire. Sympa.

Les 2 grosses extensions apportent indéniablement plus de stratégie et rallonge légèrement les parties (phase de draft des leaders, 1 carte en plus par main pour Cities). Si vous accrochez au jeu de base vous pouvez les acheter les yeux fermés.
Pas grand-chose à reprocher à ce jeu : comme vous pouvez le voir, c’est fun, rapide (si vous avez la chance de ne pas avoir un pote qui réfléchit 3 minutes par carte), beau et malin. On peut facilement enchaîner une bonne poignée de parties en une soirée. Bref, à acheter les yeux fermés. La sortie de la 3ème grosse extension dans les semaines à venir, Babel, sera le moyen pour ceux qui auront mis leur boite de côté de la ressortir.
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