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Retour sur le Lord of the Geek

Joule par Joule,  email  @j0ule  
Parfois il faut braver les grèves, passer 11 heures les jambes repliées dans un avion pour aller à Los Angeles afin de découvrir les prochains titres, et parfois, il suffit de 5 minutes en bagnole. Quand il y a  de l'essence, évidemment. On en avait trouvé pour se rendre au Lord of the Geek, un petit salon nîmois sans prétention qui, entre expositions de Lego, parties acharnées de Warhammer et autres concours de cosplay, attire chaque année quelques développeurs indés. Cette année, c'est le tout récent label/publisher local The Sidekicks qui présentait son lineup.

Retour sur les titres que nous avons pu essayer brièvement, en toute décontraction.

Old School Musical


On a pu par exemple tâter la dernière version de Old School Musical, le rythm game des français du studio. Véritable hommage au classiques du genre mais aussi au rétro gaming, OMS (pour les intimes) vous fait parcourir une foule de niveau dont la plupart sont des clins d'oeil à de célèbres séries telles que Zelda, Mega Man ou encore Mortal Kombat.

Le principe reste en revanche celui d'un rythm game classique, puisqu'il faut appuyer sur les bonnes touches au bon moment pour multiplier les combos et ainsi scorer un max. L'originalité du titre vient dans le feedback qui change selon le niveau, et dans l'humour omniprésent. Après quelques péripéties, dont l'évolution du moteur depuis le XNA vers Unity, ça devrait sortir en fin d'année.
 

 

Splasher


Alors lui, mark my words, ça risque fort d'être le gros carton indé de cette fin d'année. Cette nouvelle démo de Splasher, qui comprenait cinq niveaux jouables, m'a vraiment bluffé. Une sorte de Super Super Meat Boy en somme. Le gameplay est aux petits oignons, et on prend vite en main les différentes possibilités qui s'offrent à nous pour progresser dans les niveaux, jusqu'à ce que ça en devienne totalement grisant.

Notre perso peut projeter divers liquides sur les décors : un jaune rebondissant, un rouge collant et enfin de l'eau pour nettoyer tout ça. Les combinaisons, mini puzzles et séquences timées au quart de poil de couilles près qui en découlent sont parfaitement calibrées. Pour ne rien gâcher la 2D est très soignée et propose un résultat péchu et lisible. Mais le mieux est encore que vous vous fassiez une bonne idée vous-même puisque la démo est dispo gratuitement via le site officiel

Soul Harvest


Nous avons pu également faire quelques parties de Soul Harvest avec l'un de ses créateurs. Il s'agit d'un RTS multijoueur local jouable jusqu'à 4 qui se joue au pad avec seulement quelques boutons grâce à des menus contextuels assez simples à utiliser, même s'il faut quelques parties pour bien les maîtriser. On joue un héros qui peut lancer des sorts, invoquer des minions ou construire des bâtiments qui permettent de débloquer des nouveaux sorts et unités ou tout simplement de se défendre. Ca fonctionne assez bien et les parties sont dynamiques, car les quatre factions sont radicalement différentes à jouer. Reste à voir si l'absence de jeu en ligne ne sera pas rédhibitoire pour certains.

Les autres jeux


On a également pu essayer Crazy Pixel Streaker, qui vient tout juste de sortir. Il y question de buter tout le monde dans divers stades de foot dans un top down shooter assez déjanté, mais qui devrait avoir du mal à se renouveler sur la durée.

La démo de Edge of Eternity qui se finissait par un boss que l'on avait vu en vidéo état également jouable sur le salon. L'occasion était belle pour voir les jolis progrès effectués par le RPG des nîmois de Midgard, notamment sur le système de combat qui lorgne désormais sur des mécaniques de tactical, avec la possibilité de se déplacer sur des hexagones. Toutefois, il faudra rester patient pour mettre les mains sur une version définitive, car il manque aux devs pas mal de boulot à abattre pour insérer tout le contenu qu'ils souhaitent, et qu'ils ont promis à leurs backers.

Hover était également de la partie. Le jeu évolue toujours aussi bien, mais n'avait pas le même attrait que lorsque nous l'avions essayé avec l'Occulus précédemment. Pas grand chose de plus à dire.



Enfin, quelques projets de l'école Créajeux ont attiré notre attention, et nous ne manquerons pas de garder un oeil sur les différentes productions des jeunes pousses de l'école locale.
Nouveau venu dans le petite monde français du publishing, The Sidekicks possède un lineup d'une petite dizaine de jeux assez prometteurs, avec quelques têtes d'affiche comme Splasher ou Edge of Eternity. Voila une nouvelle solution pour que de nouveaux talents, notamment montpelliérains, obtiennent un peu plus d'exposition.
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