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PSP : LE GROS DOSSIER

toof par toof,  email

En tant que jouet à tout faire, Sony se devait de concevoir pour sa PSP une interface digne de ce nom, faisant honneur à son aspect extérieur. Le but est de rendre la console le plus accessible possible pour la gestion des photos, des vidéos, des musiques, et des sauvegardes.



Il n'y a pas que la taille qui compte


Pour la partie sauvegarde, la console est vendue avec une memory stick de 32Mo, cette quantité étant largement suffisante pour la seule utilisation des jeux vidéo de la console. Rares sont les jeux dont la sauvegarde dépasse le mega-octet. Mais bien sûr, et Sony ne s'est pas retenue de les présenter, les capacités MP3 et vidéo de la console vont sûrement en allécher plus d'un et dans les deux cas, une carte mémoire d'une capacité nettement supérieure sera indispensable. A l'heure actuelle, comptez 60€ pour 512Mo - minimum si on veut suffisamment de MP3 pour vider la batterie de la console - et 100€ pour 1Go, capacité nécessaire pour stocker deux à trois films. Ajoutés au prix de base de la console, ça grimpe finalement assez vite et arrive au niveau du prix des consoles nouvelles génération à venir. Alors que Sony s'est cassé la tête pour développer un format propriétaire comme support pour ses jeux, l'UMD, les concepteurs de la PSP ne se sont pas forcés pour ce qui concerne la connectivité, puisque le port USB sur la console est standard (on trouve le même type de branchement sur de nombreux appareils photos numériques et sur les disques durs portables) et sur l'ordinateur, tout étant reconnu en tant que lecteur amovible. On accède alors au contenu de la carte mémoire avec les différents répertoires qui correspondent aux rubriques de l'interface : photo, musique, jeux, sauvegardes.





Parmi les paramètres systèmes de l'interface, on trouve tout un tas de réglages : les différentes langues du menu, les UMD et ses sous-titres, le pseudo, le formatage de la carte mémoire, le réglage de l'heure ou encore la durée avant la mise en veille de la console ou l'autonomie restante, c'est dans l'ensemble très complet. Le visualisateur de photos est également assez fourni : il est possible de faire défiler les images en diaporama, d'afficher les informations diverses sur le fichier comme le format, la date de création, etc, ainsi que de zoomer ou pivoter, tout ça soit par des icones affichées à l'écran, soit directement via des raccourcis de touches. Petite imperfection, il n'est pas possible au niveau de l'arborescence d'aller au delà d'un niveau de sous répertoire, et il en va de même pour les MP3. Venons-en d'ailleurs à la partie lecteur MP3 de la PSP : l'interface est très minimaliste et la navigation est simple mais assez limitée. Autre détail pénible, lorsqu'on écoute de la musique, il est préférable d'éteindre l'écran. Mais si on met la pause ou si on change de titre, l'écran se rallume automatiquement.


Pour ce qui est de la vidéo, l'affaire se corse un peu. Il y a en fait deux moyens (voire même trois) pour regarder des films sur PSP. La première, la méthode Sony, consiste à raquer entre 20 et 35€ l'UMD Vidéo, à regarder donc sur l'écran en 480x272 de la PSP. Ca revient cher le pixel, surtout que la majorité des films disponibles le sont également en DVD, bien souvent pour moins cher. Le second moyen consiste à downloader sur le net tout un tas de reportages, clips et autres médias prévus pour la PSP. Sony a lancé récemment au Japon son système de diffusion : Portable TV mais rien n'a été annoncé pour un éventuel lancement aux Etats-Unis ou en Europe. Vous pourrez trouver des news sur des sites comme Gamespot ou IGN, très friands de média PSP, et particulièrement sur PSP Magazines, qui recense ce genre de téléchargements, sans compter tous les fanzines format PSP qu'on peut trouver, allant des reportages des sites plutôt jusqu'à des numéros dédiés à Jessica Alba de FHM ou Maxim.





La dernière méthode, le système D. Ca consiste tout simplement à encoder ses propres vidéos de vacances. Pour cela, Sony vend un logiciel totalement hors de prix et dont je ne me rappelle plus le nom. Heureusement, des gens purs et altruistes ont développé PSP Video 9, un logiciel assez complet permettant de réencoder les vidéos afin de les lire sur la PSP. Les paramètres proposés permettent d'adapter au mieux l'encodage selon la résolution, le nombre d'images par seconde, le bitrate, etc. afin que le volume du fichier ne soit pas excessif. Mais cela reste loin d'être idéal, car 1h de film en bonne qualité grimpe rapidement dans les 250 ou 300Mo ... rendant impératif d'avoir une carte mémoire de capacité conséquente. Et enfin, histoire de finir d'enfoncer le clou, le réencodage des vidéos est très long : comptez une demi-douzaine d'heures pour une vidéo de 1h30. Au final, si la PSP devait vous servir principalement à regarder des films, autant se tourner vers un lecteur multimédia ou un lecteur dvd/divx portable, ce sera beaucoup plus pratique et bien moins cher.


Les capacités de la PSP sont ce qu'elles sont : c'est complet, c'est bien réalisé (la couleur du fond change selon le mois et il est possible de mettre une image de son choix), mais ça reste assez limité et finalement assez gadget. Le déploiement de services comme ceux recensés par PSPMagazines ou Portable-TV donnent un intérêt aux fonctions vidéos et photos de la console, mais en tant que lecteur MP3 - avec la faible autonomie et les limitations liées à l'interface - ou lecteur vidéo - avec la lourdeur des réencodages et la nécessité d'une carte mémoire grosse comme la voisine, la PSP ne représente pas vraiment une alternative aux produits dédiés à ce genre d'utilisation.

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