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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ARTICLE

IGP3 : On fait le bilan

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
 

Passtech Games

Passtech Games présentait l’un des jeux les plus aboutis de la journée, et pour cause : Space Run est déjà sorti depuis juin dernier. Le fondateur du studio, Sylvain Passot, est un ancien d’Etranges Libellules, et pour ce projet a été aidé par Focus qui s’est chargé de l’édition. Avec succès visiblement, puisque les ventes du jeu sont satisfaisantes.
Pour ceux qui seraient passés à côté (c’était mon cas), Space Run est un habile mélange de tower defense et de STR. A partir d’un vaisseau composé de plusieurs emplacements hexagonaux, il faut amener une cargaison à bon port à l’autre bout d’un niveau linéaire, le plus rapidement possible. Chaque emplacement peut accueillir des modules comme des moteurs, systèmes défensifs pour éloigner pirates et astéroïdes, ou offensifs pour abattre la concurrence. Par-dessus cela, s’ajoute d’autres couches de gameplay, comme la possibilité de réorienter ou recycler des modules. Le scoring passant à la fois par le time attack et les dégâts encaissés, il s’agit de trouver un équilibre entre vitesse et puissance de feu.

Très sympa à jouer, Space Run développe également une ambiance « contrebandier de l’espace » qui évoque des grands classiques de la pop culture, comme Firefly ou Cowboy Bebop. A noter que le jeu est actuellement en promo.

Tabemasu Games


OK, on va faire un test : si je vous dis « petits animaux mignons », vous pensez à quoi ? Si vous répondez « My Little Pony », j’ai bien peur que Factornews ne soit une terre hostile et intolérante à votre égard. Si vous êtes plutôt « Happy Tree Friends » ou « Le Noël des petits animaux de la forêt », vous êtes déjà un peu plus dans le délire.
 
Et vous êtes sans doute le public idéal pour Kawai Killer, premier jeu d’Aurélien Defossez et Fred Ostéréro, le duo derrière Tabemasu Games. Un duo qui sait nous parler comme il faut, puisque Kawai Killer est un jeu mobile tout coloré dans lequel ON TRUCIDE DES PETITS ANIMAUX MIGNONS BORDEL DE MERDE C’EST GENIAL. Du moins sur Android. Malgré un lancement couronné de succès sur iOS, Apple a rapidement dégainé le colt du puritanisme et a retiré le jeu de l’AppStore, obligeant Tabemasu à développer une version édulcorée où les animaux sont des peluches et le sang du coton. Ce qui a cassé la dynamique des ventes. Le modèle économique devrait donc bientôt changer pour passer sur un jeu gratuit avec des pubs, comme l’écrasante majorité des jeux mobiles. Une version Windows Phone est également prévue.

Le principe de base est assez simple : des animaux popent dans un décor, et chacun doit être tué d’une façon bien précise. Le renard se tue d’un coup de marteau, la tortue à la tronçonneuse, le lapin se tranche en deux, etc. En mode arcade, chaque niveau ajoute un nouvel animal, jusqu’à 14, avec des boss en fin de niveau. Si on essaie de tuer un animal de la mauvaise façon ou qu’on le laisse disparaître, on perd un cœur, jusqu’au game over. Je ne suis allé que jusqu’à 6 animaux, et c’était déjà un joyeux bordel. Au-delà de son concept trash, Kawai Killer est surtout un jeu speed et addictif gérant parfaitement le multitouch, très vite difficile et doté d’un contenu conséquent. Outre les 14 animaux, on trouve 36 challenges assez ardus. C’est fun, parfait pour de courtes sessions de jeu et les gens vous laisseront la place dans le métro en voyant à quels jeux violents vous jouez. Le jeu idéal pour votre tablette.

Alkemi Games

Si le nom d’Alkemi vous dit quelque chose, c’est malheureusement sans doute pour de mauvaises raisons : le studio est en conflit avec l’éditeur de Transcripted, son premier jeu sorti en 2012, qui n’a rien fait pour vendre le jeu et n’a jamais rien payé au studio nantais. Fort heureusement, Alkemi est toujours bien vivant et ses développeurs bossent activement sur Drifting Lands, leur prochain jeu, qui est déjà disponible en alpha gratuite sur Steam (sous la forme d’une démo, pas en early access). Vous pouvez donc déjà mettre les mains dessus et participer à son développement en donnant un feedback aux développeurs (une nouvelle update a débarqué cette semaine).

A première vue, Drifting Lands est un shmup se jouant au pad, au background et à l’esthétique soignée, mais un peu classique. A première vue seulement, car l’ambition du jeu est de faire un hack’n slash dans lequel les phases de combat sont des phases de shmup. Concrètement, il s’agira de looter des items et de se construire un build pour son vaisseau, en fonction de ses préférences ou des besoins. Par exemple, le set par défaut du vaisseau de la démo présentée intégrait un soin, un dash, un jet de flamme et un bouclier. L’intérêt de ce mélange est de conserver l’aspect loot et build du hack’n slash, mais avec des combats un peu moins punitifs. Pour l’instant, c’est surtout l’aspect shmup qui est le plus développé, avec deux niveaux disponibles en deux difficultés. Les items sont ajoutés progressivement, à mesure des mises à jour. Drifting Lands est déjà très plaisant à jouer, en plus d’être carrément joli, et on attend avec impatience la suite de son développement. En tous cas, le public présent a validé le concept en lui attribuant le prix Game To Play (« récompense la meilleure expérience de jeu, un bon gameplay qui donne envie de rejouer »).

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