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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

Gabe et Tycho se PAX

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Les petits gars de Penny Arcade ont fait un sacré chemin. A partir d'un simple web comic, ils sont devenus une organisation colossale aux multiples branches dont une organisation caritative qui amasse des millions de dollars chaque année (Child's Play) et un salon de jeux vidéo, Penny Arcade Expo ou PAX pour les intimes.

Ce dernier a aussi fait des petits et il y a maintenant 4 PAX : PAX Prime (l'original à Seattle), PAX East (Boston), PAX Australia (Melbourne) et PAX Dev (Seattle). Cette année on s'est rendu à Seattle pour PAX Prime. On ne va pas refaire des previews car c'était globalement les mêmes jeux/démos qu'à l'E3. Le but de cet article est plus de donner nos impressions sur ce salon assez hors normes qui fêtait sa dixième édition.

PAX est un salon à part pour plusieurs raisons. La première est qu'il n'est pas organisé par un syndicat du jeu vidéo ou une chaîne de magasins. Il est organisé par un groupe indépendant composé principalement de bons gros nerds. Du coup l'aspect mercantile est nettement moins présent que dans les autres salons et les invités sont triés sur le volet. The Behemoth et Twisted Pixel Games par exemple qui ne sont pas des studios énormes ont pu avoir des stands plutôt costauds et très bien placés. The Behemoth avait même amené des tonnes de bornes d'arcade sur lesquelles on pouvait jouer à BattleBlock Theater et Castle Crashers.

Rond comme un ballon



La seconde est qu'il est ouvert et destiné au grand public (pour peu que vous arriviez à chopper un badge à temps). Il y a bien quelques éditeurs et développeurs qui viennent pour faire des connexions mais le but premier est bien de se réunir entre nerds et de jouer aux titres qui sortiront dans les mois à venir. Même la partie presse est super limitée avec quasiment pas de présentations behind closed doors. Par contre les cosplayers viennent en force. Les gens sont beaucoup déguisés et ça va du simple masque au cosplay intégral Megaman. Il est d'ailleurs intéressant de voir les nerds de base découvrir avec des yeux exorbités cette chose étrange appelée "la gente féminine" surtout quand cette dernière porte le collant et la jupette réglementaire de l'elfette. A noter qu'il n'y a quasiment pas de booth babe à PAX, ce n'est pas trop le style de la maison.

La partie salon est déjà bien remplie avec des stands Microsoft, Sony, Ubisoft, Bethesda, Nvidia... permettant à tous de tester (si on avait le courage d'attendre vu la longueur des files) Titanfall, Assassin's Creed 4: Black Flag, Wolfenstein, Extraction, l'Oculus Rift,Octodad, la Shield,... J'ai toujours du mal à comprendre l'intéret de cette dernière. Rien que niveau taille il y a un problème : elle est plus grosse que la première génération de manettes Xbox. Non seulement vous pouvez oublier de la mettre dans un poche mais les petites mains vont avoir du mal à la tenir. C'est uniquement conçu pour jouer à la maison soit à des jeux Android vraiment moyens soit aux memes jeux installés sur son PC situé juste à côté, PC qui en plus ne peut rien faire d'autre quand il streame les jeux. J'ai rapidement testé Command & Conquer Generals 2. On ne pouvait jouer que contre l'IA et cette dernière se contentait de faire de l'infanterie et de les envoyer par groupe de 9 toutes les 5 minutes. J'ai fait des gros bombardiers, je les envoyés au combat et ils ont détruit la base ennemie. Passionnant.

Et plus jaune qu'un PAX citron



Petit gag sur le stand Microsoft : chaque Xbox One avait son Kinect mais aucun n'était branché. On imagine que c'est pour éviter que les trolls n'éteignent les consoles en beuglant "Xbox off". On a aussi entre-aperçu à quoi ressemblait une console retail en mode debug dans les menus. Dans un des menus, il y a littéralement un bouton "debug : on/off" ainsi que des informations de debug comme des adresses IP et compagnie. Tout cela sera accessible aux développeurs dans la deuxième phase du programme ID@Xbox. A noter que Ryse: Son of Rome était un des rares jeux à tourner véritablement sur Xbox One. Battlefield 4 et Titanfall tournaient sur PC. Nintendo n'avait pas de stand mais un gaming lounge à l'étage du dessous dans lequel on pouvait tester les deux nouveaux Zelda. La 3DS était omniprésente et le StreetPass fonctionnait à plein tubes.

En plus des jeux vidéo, le salon comportait une grosse partie jeux de cartes/jeux de plateau pour découvrir ou acheter des jeux. Cards Against Humanity était présent et demandait aux gens des suggestions pour les prochaines extensions. Si Louis CK était passé par là, il aurait été fier de lire "A big bag of dicks". Il y avait même des tonnes de tournois pour Warmachine, 7 Wonders, Les Colons de Catan, Ticket To Ride, Magic, Munchkin,... En parlant de tournois, les joueurs pouvaient aussi s'affronter sur des jeux vidéo très variés : Puzzle Bobble, Goldeneye, Monaco, Super Smash Bros Brawl, Halo 4, Ultimate Marvel vs. Capcom 3, Mirror's Edge... On pouvait assister à une tonnes de conférences, de débats, de Q&A, de concerts... Le programme est vraiment très riche et étalé sur quatre jours et les invités prestigieux sont nombreux. Et le salon continue de grossir. 80000 personnes étaient attendues pour cette dixième édition.

Intel avait rempli une immense salle de PC puissants en réseau avec plein de jeux installés dessus. Ils étaient en libre accès et les LAN ont rapidement fleuri. On pouvait aussi amener sa propre bécane. La majorité des gens jouaient à League of Legends ou Counter-Strike: Global Offensive alors qu'une belle icone Quake 3 Arena se sentait bien seule sur le bureau. Du coup j'ai fait un peu de CS : GO et j'avoue que j'ai du mal à saisir l'intérêt de cette nouvelle version. Elle n'est pas beaucoup plus belle que la Source, ce sont toujours les mêmes cartes et les menus sont super bordéliques. A un moment, quelqu'un de ma rangée a lancé No Time To Explain et on s'est tous mis dessus. C'est devenu une sorte de défi pour voir qui arriverait le plus loin. Le jeu a quelques sérieux problèmes de gameplay mais demeure sacrément fun. La scène d'introduction fait encore plus fort que celle de Blaster Master : "I'm you from the future. There's no time to explain !". Le jeu est plus bordélique mais moins dur que Super Meat Boy car on ne recommence pas depuis le début quand on crève.

C'est lui PAX-Man



Au final, PAX ressemble à la Comic-Con avant que ça ne devienne un salon qui parle de tout sauf de comics : un vrai salon dédié au jeux vidéo et aux joueurs, un bel hommage à la culture nerd. L'engouement pour ce salon (et les autres du même genre) est aussi la preuve que la génération numérique n'est pas qu'une bande d’asociaux qui restent derrière leur écran. Ils ont au contraire un besoin de rencontrer leurs semblables, de partager leur passion et de faire un peu les fous en se déguisant.
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